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Portrait Emile POILVE
Les gloires du sport en 2000 Emile POILVE est né le 2 septembre 1903 à JUGON Ce jeune Breton formé au Gouren (lutte bretonne) quitte sa Bretagne natale en 1925 pour entrer dans la police parisienne où il est affecté au Commissariat de Vincennes en qualité de gardien de la paix au service de la circulation. L’Association Sportive de la Police Parisienne e (ASPP) accueille ce solide lutteur qui accumule les titres nationaux de lutte styles libre et gréco-romaine. C’est un homme de caractère comparé à un granit, doté d’une gentillesse et cachant sous une carapace impassible un ressort magique de force irrésistible et une ténacité sans faille. Il combattait dans la catégorie des 79 kilos, obtint 12 titres de champion de France, fut 3 fois sélectionné olympique (1928 à Amsterdam, 1932 à Los Angeles, 1936 à Berlin) et remporta de nombreux tournois internationaux. Il aurait pu enlever le titre olympique à Los Angeles en 1932 en lutte gréco-romaine, si une blessure à la cheville ne l’avait handicapé. Il y termina 4ème. Emile POILVE obtint la récompense de tous ses efforts durant de longues années en enlevant le titre olympique en lutte libre aux Jeux Olympiques de Berlin 1936 alors qu’il venait d’avoir 33 ans. Ce sportif complet, parfaitement équilibré, fut un athlète exemplaire mais aussi un éducateur et un dirigeant de grande qualité. Il plaida avec succès la cause du développement de la lutte dans la préparation des gardiens de la paix. Les fruits de sa réussite et de son engagement lui valurent d’accéder au grade de Brigadier. Lors de la manifestation en l’honneur du champion Vincennois, le 4 novembre 1936 il lui fut offert une pousse de chêne qu’il planta au stade de l’ASPP à Pantin. Aujourd’hui cet arbre qui se dresse tel un menhir, nous rappelle qu’un homme porteur de nos valeurs ne disparaît jamais. Emile POILVE nous a quittés en 1962, mais en réalité il est tout à la fois présent dans nos cœurs et nos mémoires. Mais il est vrai qu’un menhir ne meurt jamais. Jean Michel BRUN

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